Selon la thèse de Sylvie OULIEU "contribution à l'histoire de la pharmacie : les pharmaciens de la grande armée" université Claude Bernard Lyon I, 5 décembre 1986

 

BAILLY François-Joseph (1779-1832)

Né le 27 juin 1779 à Besançon (Doubs) de Jean Marie Baillly et Anne Françoise Humbert.

Sous-aide-major aux Armées du Rhin et d'Helvétie par réquisition du 2 thermidor an 2, licencié le 16 ventose an 8.

Nommé à l'armée d'Egypte le 9 pluviose an 9 puis à l'armée de Saint Domingue le 19 messidor an 10 et licencié le 24 prairial an 12 à l'Armée des Côtes le 11 brumaire an 13.

3 ème classe à la Grande Armée au 5 ème corps d'armée, détaché à Strasbourg en avril 1806 (État de Brunoy le 1 mai 1806).

3 ème classe remplissant les fonctions de 2ème classe au 4 ème corps (Etat de Brunoy du 4 juillet 1806).

Aide-major au 8 ème corps de la Grande Armée le 27 septembre 1806 en Prusse et en Pologne.

Au 4 ème corps de la Grande Armée, 1 er division Bromberg (Etat de Brunoy du 26 décembre 1806).

13 ème division de la Grande Armée à Bromberg (Etat de Brunoy du 25 avril 1807).

Major aux Armées d'Allemagne le 30 mars 1809. Il fait à ce titre la campagne d'Autriche. Duriau après la paix signée avec l'Autriche, part de Vienne et rencontre à Linz le 26 janvier 1810 ses deux collègues Thibierge et Bailly qui le reçoivent. Il note "Bailly me présenta chez la comtesse Persico où était logée son épouse".

Bachelier es lettres le 8 mars 1811.

ll est major à la Grande armée le 29 mars 1812 il est au quartier général à Posen en pologne en juin 1812.

Il fait la campagne de Russie, Jacob le cite dans son journal. François Chaumont décède chez lui à Wilna le 9 décembre 1812. Le lendemain lors de l'évacuation de la ville Jacob part avec "Bailly et ses frères". Bailly contracte lors de la retraite une hémophtysie abondante qui se transformera en pneumonie chronique dont il décèdera en décembre 1832.

Il est à Dresde en août 1813 et licencié le 1er juin 1814.

Aide-major à l'hôpital de Besançon le 1er décembre 1816 il est reçu maître en pharmacie le 14 septembre 1816.

Major de la Garde royale armée d'Espagne le 21 février 1823. Principal de la même armée le 5 juillet 1823. Major à Toulouse au dépôt de médicament le 31 janvier 1824. major à l'hôpital de Saint-omer le 29 juillet 1824.

Il est chevalier de la Légion d'honneur et de Charles III (Balland).

Il décède le 15 décembre 1832 à Besançon à l'âge de 53 ans.

 

BALDUS Michel-Joseph (1774-)

Né le en 1774 à Aix la Chapelle .

Sous-aide-major requis à la Grande Armée pour les États de Salzbourg le 15 février 1807 à Varsovie (état de Brunoy du 25 avril 1807) et confirmée à la Grande armée le 26 mai 1807. A ce titre il fait la campagne de Prusse, de Pologne et d'Autriche.

Nommé sous-aide-major à l'armée d'Espagne le 20 novembre 1808 il ne peut la rejoindre pour cause de maladie et reste en Allemagne. il est rappelé à Paris par Brunoy d'après l'instruction du Ministre le 12 janvier 1810.

Il est à la 11ème division le 21 avril 1810 et à l'armée d'Espagne le 18 décembre 1811. Il est licencié à l'âge de 40 ans le 1er juin 1814.

BARD Antoine (1798-)

Né le 12 avril 1798 à Paris. Son père est Trésorier de la Chancellerie du Palais. Il fait 3 années d'études chez M. Bourgogne maître en pharmacie au 99 rue de la Harpe à Paris.

Sous-aide-major commissionné le 12 novembre 1807 attaché auprès des troupes françaises stationnées en Hollande aux ambulances puis à l'hôpital de Middelbourg.

Le 28 février 1809 le pharmacien en chef de l'hôpital de Middelbourg au Pays-Bas, M Darguier et Gappert, commissaires des guerres, le notent "moralité, connaissance dans son état , capacité, heureuses dispositions, zélé infatigable".

Nommé au 2 ème corps de l'armée d'Allemagne, 2 ème division le 11 avril 1809.

Aide-major à l'armée d'Espagne le 21 juin 1810 rentré en congés de convalescence pour 3 mois phtysie pulmonaire avec solde de paix.

Major au 52 ème corps d'Observation du Rhin le 20 février 1813. Il est licencié le 1 er juin 1814.

 

BARD Louis-André-Bonaventure (1791-)

Né le 23 mai 1791 à Coulanges sur Yonne.

Surnuméraire à l'hôpital militaire du Val-de-Grâce du 18 septembre 1809 au 13 août 1811. Il est sous-aide major à l'Armée d'Allemagne le 13 août 1811.

Sous-aide-major à la Grande Armée du 31 mars 1813 au 8 juillet 1814.

En réforme sans traitement du 8 juillet 1814 au 6 mars 1815.

Sous-aide-major à l'armée des Alpes le 6 mars 1815, au 5ème corps d'armée le 11 avril 1815 puis en réforme sans traitement le 20 août 1815.

Aide-major à l'hôpital militaire de Rocroy dans les Ardennes le 24 avril 1816 puis en réforme le 12 février 1819.

A l'hôpital de Toulon le 11 août 1819 puis à l'hôpital militaire de Strasbourg le 16 août 1825. Démonstrateur dans cet hôpital le 3 avril 1832.

Major au dépôt de médicaments à Lille le 19 mars 1834 puis en non-activité par suppression d'emploi le 21 juillet 1835.
Au Corps d'occupation d'Afrique le 29 juillet 1837.

Présent au rassemblement des troupes sur la frontière nord le 20 janvier 1839, à l'hôpital de militaire de Rennes le 22 mai 1839, puis à l'hôpital militaire de Rennes le 22 mai 1839.

Présent à l'hôpital de La Rochelle le 28 août 1839 puis à Bourbonne les Bains le 15 novembre 1839 à Chalon-sur-Marne le 3 novembre 1840 puis à nouveau à Bourbonne-les-Bains le 9 avril 1841. Il est major à l'hôpital dans ce même hôpital le 23 novembre 1841.

Admis à une pension de retraite le 26 avril 1851 à l'âge de 60 ans après 37 ans de service après une vie professionnelle exercée dans de nombreux hôpitaux durant l'Empire et les Restaurations.

Titres : docteur en Médecine de la faculté de Montpellier le 30 janvier 1824. Chevalier de l'Ordre Royal de la Légion d'honneur le 14 avril 1844.

 

BARDOL Elie (1759-1808)

Né en 1759 à Saint Flour (Cantal). profession des parents cultivateur;

Sous-aide-major à l'armée de l'Intérieur le 15 nivose an 2.

1 ère classe à l'armée du Nord le 19 vendémiaire an 4 puis à l'hôpital militaire de Chalon-sur-Marne le 3 floréal an 5.

2 ème classe de l'hôpital militaire d'Amiens le 3 messidor an 5.

1 ère classe de l'hôpital des Grisons le 6 frimaire an 9.

2 ème classe à l'hôpital militaire de Bergueq le 14 prairial an 9

1 ère classe à l'armée de Saint Domingue le 19 messidor an 10.

1 ère classe à l'armée des Côtes le 17 vendémiaire an 13(9 octobre 1804) passé à la Grande armée, il est au corps de réserve à Augsbourg hôpital n°1 en avril 1806 (état de Brunoy, 1er mai 1806)?

2 ère classe à la 11 ème division de la Grande armée à Stettin en Pologne (état de Brunoy 25 avril 1807).

En 1808, il reste à Stettin mais au 4ème corps de la Grande Armée. Le 18 mars 1808, il est très malade "atteint d'une cachexie générale et d'un oedème des extrémités inférieures".

Le 21 avril 1808 l'intendant général de la grande armée, Daru, transmet à Brunoy premier pharmacien la demande de congé de Bardol, pharmacien major employé à l'hôpital militaire de Stettin pour cause de mauvais état de santé et celle de Morelot pharmacien employé à Leipsig .

Il décède le 6 septembre 1808 à 49 ans.

 

BARON Jacques-François ()

Arnette est proposé le 14 juillet 1811 pour le remplacer comme pharmacien-aide-major au corps du prince d'Eckmülh le maréchal Davout..

A cette époque il est compris dans l'organisation du corps du Rhin.

BARY Antoine ()

Requis par l'Intendant Général Villemanzy

Sous-aide-major aux armées d'Allemagne le 3 août 1809.

Sous-aide-major à l'Armée d'Espagne le 10 août 1810.

BARY Joseph-Hippolite-Alphonse (1779-

Né le 10 janvier 1779 à Hyère dans le Var.


Élève pharmacien entré au service de la Marine en qualité de 3ème classe provisoire à l'Armée d'Orient le 20 mai 1799.

Titulaire à l'expédition de Saint Domingue le 3 avril 1802 puis licencié 23 septembre 1804.

Sous-aide-major à l'armée des Côtes le 18 janvier 1806.

Sous-aide-major dans les hôpitaux militaires de la 25ème division le 3 décembre 1806.

Aide-major au 1er corps d'Observation de la Gironde devenu armée d'Espagne le 12 août 1807, licencié le 15 juillet 1807?

Major provisoire au corps d'armée de Bavière, 14ème corps de la Grande Armée, titulaire en août 1813, licencié le 1er juin 1814.

Major à l'armée du Nord le 11 avril 1815, licencié le 16 août 1816.

Aide-major à l'hôpital militaire de Toulon le 13 mai 1817.

Major au 4ème corps d'armée des Pyrénées le 27 février 1823.

Major à la division d'occupation de Catalogne le 27 février 1823.

Major à la division d'occupation e la Catalogne le 2 mars 1824. Il est rappelé en France et mis en disponibilité le 4 février 1828 "on ne voit pas de possibilité de maintenir en activité le sieur Barry qui, du reste, est un officier de Santé d'un mérite fort médiocre" admis à la retraite à 49 ans.

 

BAUDROY François-Alexandre (1791-)

Né le 5 février 1791 à Paris de parents propriétaires. Temps d'étude 18 mois.

Sous-aide-major aux armées d'Espagne le 7 juin 1809, il passe le 21 juin 1810.

BAUMHAR Fréderic

 

Sous-aide-major à la Grande Armée à Varsovie (État du 20 février 1807).

BEAUNIER Pierre-Alexandre (1787)

Né le 29 septembre 1787 à Mortagne dans l'Orme de parents propriétaires. Temps d'études 5 ans.

Conscrit de 1807, reformé le 1807, réformé le 11 septembre1807.

Sous-aide-major aux armées d'Allemagne, le 30 mars 1809.

BEGARD Aimé-Etienne-Thimothé (1795-1813) +

Né le 29 mars 1795 à la Fére dans l'Ainse. d'un père maître serrurier.

Temps d'étude d'un an puis 4 mois de service au Val-de-Grâce comme élève pharmacien.

Sous-aide-major nommé au corps d'armée formé à Minden en Allemagne, le 29 mars 1812 au corps d'observation de l'Elbe.

Sous-aide-major à l'hôpital militaire des Dominicains à Wilna l'actuelle Vilnius en Lithuanie, prisonnier à Wilna (État du 15 février 1813).

Décédé à Wilna à 18 ans. Cité dans l'état nominatif des Officier de santé morts à Wilna par suite de la retraite de Moscou.

 

BENOIT Philippe (1793-) +

Né le 30 juillet 1793 à Allissas dans l'Ardèche de parents propriétaires.

Il est requis à l'hôpital militaire de Metz le 7 mars 1808. il poursuit un apprentissage de 3 ans chez Selnister, pharmacien à Metz . Il acquiert des connaissances à l'hôpital militaire de Metz et obtient l'estime de ses chefs si bien que ceux-ci le propose au grade de sous-aide-major pour l'armée en juin 1811 à l'âge de 18 ans.

Sous-aide-major au 2ème corps d'observation de l'Elbe devenu Grande Armée le 12 janvier1812.

Il est employé près de M. Laubert, pharmacien en chef au grand quartier général de la Grande Armée en Russie (lettre de ses parents du 19 novembre 1812) ce qui est confirmé par le récit de PI Jacob.

Il passe la Berezina le 28 novembre 1812 avec une partie du corps pharmaceutique "j'avais vu M. Laubert la veille au bivouac fort rapproché du notre, nous convîmes de partir ensemble et sur le champs il fit brûler sa voiture. A deux heures, nos chevaux étaient chargés mais Benoit et Chaumont qui voyageaient avec M Laubert ne s'étaient point hâtés nous ne pûmes arriver sur le chemin qui conduisait au pont que vers quatre heures, il n'était déjà plus temps : l'affluence était déjà immense..." ils se donnent rendez vous de l'autre côté sur l'autre rive. "arrivé au lieu de rendez-vous, j'y trouvai M Laubert occupé à regarder les manoeuvres des Russes, Benoit et Chaumont vinrent ensuite".

Fait prisonnier de guerre le 1er janvier 1813, il est licencié le 30 mars 1814 à son retour de captivité.

 

BERN Jean-Baptiste

 

Sous-aide-major aux réserves de Cavalerie de la Grande Armée en avril 1813.

BERNARD Messidor-Tell (1794-)

Né le 15 juillet 1794 à Lille.

fait 3 ans d'étude dans le civil.

Sous-aide-major à la Grande Armée, nommé au Corps de l'Elbe à Hambourg, le 12 octobre 1811.

Notes aux contrôles en 1811 : "conduite régulière" position inconnue en 1813 (État de 1813).

BIOLAY Claude-Pierre-François (1779-)

Né le 30 novembre 1779 à Paris. Il fait 8 ans d'études.
Sous-aide-major probablement requis au camps de Montreuil, il est commissionné le 17 pluviose an 12 (7 février 1804) : les inspecteurs généraux, dont Larrey ne l'admettent que le 21 ventose an 12 ( 12 mars 1804) "au 6 ème corps de la grande Armée à Innsbruck en mars, a été fait prisonnier sous Ulm et rendu quelques jours après, a perdu ses effets". Il s'est rendu dans ses foyers, considéré comme demissionanire" (etat de Brunoy le 1er mai 1806).

Aide-major remis en activité au 11 ème corps de la Grande Armée, 34 ème division le 27 août 1812 en remplacement de Salaignac.

Rapport du 25 août 1812 :"on a l'honneur de proposer à son excellence
1 d'annuler la nomination du Sieur Salaignac comme pharmacien aide-major de la 34 ème division faisant partie du 11ème corps de la Grande Armée.
2 remplacer le sieur Salaignac en qualité de pharmacien aide-major à la dite division, par le Sieur Biolay, domicilié à Pontoise.. "

Les arrièrés de solde indiquent qu'il est fait prisonnier de guerrre du 11 janvier 1813 au 31 décembre 1813, licencié à son retour en juin 1814.

 

BIZOS Vital-Marie (1781-)

Né à Mirande dans le Gers le 8 février 1781.

Il fait 10 ans d'étude dont 7 à Paris où il suit les cours de Fourcroy, Deyeux, Bouillon-Lagrange durant 5 ans. Il est l'un des préparateurs de cours de chimie de M. Bouillon-Lagrange et remporte le premier prix de chimie de l'an 8 : reçu pharmacien de Paris et membre de la Société de pharmacie.

Aide-major au camp de Bayonne le 12 fructidor an 11 et au camp de Brest en l'an 12 et 13. Puis à la Grande armée il fait la campagne d'Autriche en 1805,

2ème classe au 7ème corps, 2ème division (Etat de Villemanzy du 15 juillet 1806).

2ème classe au 5ème corps de la Grande armée (Etat du 26 décembre 1806).

Bizos fait la campagne de Prusse puis celle de Pologne. Le 22 mars, 1807, il est muté par Brunoy de Thron à Dirschau pour diriger le service de l'hôpital.

1er classe provisoire à la Grande Armée 8ème corps, 2ème division à Dirschau (Etat de Brunoy du 25 avril 1807) grade conféré par l'intendant général.

1er classe à la Grande Armée confirmé le 15 juin 1807.

Le 1er août 1808, il remplace le pharmacien principal Leneveu aux 5ème et 6ème corps.

Le 14 septembre 1808, il remplace Judas qui ne peut continuer son service à l'hôpital de Breslau pour des motifs de santé "étant toujours faible et languissant".

Il fait la deuxième capagne d'Autriche au corps de son Altesse le Prince de Ponte-Corvo. Il reste à Vienne après l'évacuation de l'armée française.

Major au corps d'observation de l'Elbe puis à l'hôpital de Hambourg, 32 ème division le 7 novembre 1812.

Nommé pharmacien principal par arrêté du Maréchal Prince d'Eckmulh (Davout) le 23 février 1814. Il est principal du 13ème corps à Hambourg et il assiste au siège de cette place. Il est licencié le 12 août 1814.

Aide-major à l'hôpital militaire de Metz le 1er décembre 1814 puis démonstrateur au même hôpital le 8 janvier 1815.

 

 

BOISARD François (1786-)

Né le 26 janvier 1786 à Valognes dans la Manche.

Il est le neveu du pharmacien principal Boisard selon Jacob.

BOISARD Jean-François-Augustin (1740-)

 

Né le 17 septembre 1740 à Cormeile dans le Calvados de parents agriculteurs.

BOMPOIS Jean-Baptiste (1770-1818)

Jean-Baptiste BOMPOIS est né le 6 octobre 1770 à huit heures du matin, à Montluçon (Allier)
Baptisé en l’église de la paroisse Notre-Dame de Montluçon (Allier), le 6 octobre 1770.
Fils du légitime mariage de Charles Bompois, boulanger, et de Marie Fouteneau.
Etat des services :
Elève pharmacien à l’hôpital militaire de Briançon, 8 septembre 1792.
Pharmacien, sous-aide de 2e classe, 15 septembre 1793.
Réformé le 1er floréal an V.
Pharmacien de 1ère classe à l’armée de Naples, 2 thermidor an VIII.
Pharmacien de 1ère désigné pour l’armée d’Orient, 6 frimaire an VIII.
Maintenu à l’armée d’Italie, 7 pluviôse an VIII.
Pharmacien de 1ère classe en Ligurie, 14 thermidor an IX.
Pharmacien-major à l’armée d’Italie, 12 août 1808.
Mis à la retraite, bénéficiaire d’une pension de retraite de 450 francs par décret impérial du 8 mars 1812.

Décédé à son domicile, à Auxerre (Yonne), en 1818 à l’âge de 48 ans..
Inhumé dans le cimetière Saint-Amâtre d’Auxerre (Yonne)

BONFANTI (1813-) +

Cité par Marinien comme Pharmacien Principal blessé le 28 novembre 1812 aux ponts de la Berezina.

Mort le 3 janvier 1813.

BONFANTI Victor (1785-

né le 11 avril 1785 à Sébastion département du Po.

Sous-aide-major à l'armée des Côtes au 1er corps de réserve le 18 janvier 1806.

Aux hôpitaux de Liège le 3 octobre 1806.

Sous-aide-major à la Grande Armée le 13 mars 1807.

Employé au quartier général du 3ème corps et chargé du service dans les hôpitaux de Thron et de Varsovie.

Sous-aide-major à l'Armée d'Espagne le 20 novembre 1806, ne s'étant point rendu à sa destination il est considéré comme démissionnaire et n'a pas été réemployé depuis cette époque.

En 1813, il demande des lettres patentes pour être autorisé à rester au service du duché de Varsovie.

 

BOUDET Jean-Baptiste-Pierre (1748-1828)

Né le 26 octobre 1748 à Reims. Il est reçu maître apothicaire à Reims en 1776 et membre du collège de pharmacie de Paris en 1787.

Pharmacien aide-major à l'hôpital militaire du Val-de-Grâce le 3 novembre 1793. Il est l'un des huits inspecteurs chargés de la surveillance de l'extraction du salpêtre indispensable à la fabrication de la poudre dans toute la France du 5 mars 1794 au 27 septembre 1794.

Il est Pharmacien en chef de l'armée d'Orient du 2 décembre 1799 au 22 mars 1802 date de sa réforme.

Il est ainsi Pharmacien en chef de l'expédition d'Egypte à 51 ans et membre de la commission des Sciences et des Arts de l'Institut d'Egypte. Il fait des observations notamment sur les embaumements et le pastel. Il est chargé au Caire de l'inspection des pharmacies et de l'organisation des brasseries et distilleries à créer dans le pays.

Kléber le nomme pharmacien en chef de l'Armée ; il remplaçe Royer destitué pour avoir, sur les chameaux, remplacé les médicaments par des liqueurs et des vivres qu'il vendait aux troupes. Bientôt, grâce à son activité, il dispose dans ses entrepôts d'un an de médicaments d'avance. Il a été élu le 21 janvier 1800 dans la section de physique de l’Institut d’Egypte.

Pharmacien principal remis en activité au camps de Bruges le 27 septembre 1803. Il reçoit le 14 juin 1804 la Légion d'Honneur pour services rendus en Égypte.

Pharmacien principal à la Grande Armée en 1805-1810. Il fait la campagne d'Austerlitz et est atteint du typhus à Brunn. Guéri, il fait la campagne de Prusse puis de Pologne.

boudetPercy le cite dans son journal "13 février 1807, p177-178. Sa majesté a ordonné que tous les blessés fussent évacués de Elau dans la journée, sur Heilsberg, à sept lieux d'ici, où Boudet pharmacien principal du 3ème corps présent sur les lieux, m'a mandé qu'on pouvait en placer quinze cents dans le château seulement ; déjà, il y a quatre cents lits dans ce château".

Le 1er mai 1807 Boudet se porte témoin pour le décès du pharmacien major Regnault, comme pharmacien en chef du 3ème corps à Gilgenburg en Pologne.

Duriau le cite dans son carnet de route" le 26 décembre 1806 à Erfurt, Duriau est conduit par Boudet chez Buchols, chimiste, pour voir obtenir le potassium par le charbon", le 2 mars 1809" expérience de galvanisme que j'ai vu faire par M. Tromsdorff chez lui en présence de M. Boudet pharmacien principal, Baston aide-major et moi". Le 28 mars 1809, Duriau et Boudet partent ensemble pour se rendre à Carlstadt, au bord du Mein.

Une lettre retrouvée par Osssedat nous indique que Boudet a été attaché au 3 ème corps de la Grande Armée depuis l'an 12 jusqu'en mars 1809. C'est en effet le 17 août 1809 que Boudet part de Vienne pour se rendre au 4ème corps.

Dans ces années 1808-1810, Boudet déploie une activité de savant et publie plus tard les observations recueillies notamment à Vienne et Erfurt (en Allemagne)..

Il reçoit un congé de trois mois, le 15 septembre 1809 car sa santé se dégrade, il a 61 ans. Ossédat reproduit à ce sujet une lettre de Larrey et de Desgenettes datée du 12 mars 1810 :

"enfin, nous avons été témoins de la maladie grave que ce pharmacien a essuyée à Brunn, après cette bataille d'Austerlitz où elle régnait épidemiquement ; cette maladie qui l'avait mis dans le plus grand danger a affaibli les organes de la vie intérieure et parait avoir produit la formation de gravier dans les reins dont l'issue est accompagnée de coliques violentes et souvent répétées. Ces infirmités graves qui augmentent journellement empêchent cet officier de santé supérieur de continuer son service aux armées, le mettent dans le cas d'invalidité absolue et par conséquent, en droit de solliciter sa retraite. En foi de quoi, nous avons donné le présent certificat pour lui servir devant qui il appartiendra"

Boudet est nommé pharmacien en chef de l'armée du Portugal le 5 avril 1810, mais il ne la rejoint pas vu son état de santé : il est admis à la retraite le 8 juin 1810 à 62 ans.

Il fut alors nommé pharmacien en chef de l'hôpital de la Charité à Paris.

En 1815, il publie un mémoire sur le phosphore et en 1820 il devint membre de l'Académie de médecine de Paris.

Il participe à la rédaction du célèbre ouvrage la description de l’Egypte : notes sur l’art de la verrerie et notes sur la préparation des peaux et l’extraction du pastel.

Il décéde le 18 décembre 1828 à Paris à l'âge de 80 ans et est fut inhumé dans le cimetière du Père-Lachaise.

 

BOUSAULT +

Cité dans l'Etat nominatif des Officiers de Santé décédés à Wilna (le Vilnius actuel) comme pharmacien principal du 5 ème Corps.

BRAULT Jacques-Augustin (1786-)

Né le 28 décembre 1786 à Orléans (Loire).

Sous-aide-major à l'armée d'Italie le 19 septembre 1805 puis à l'armée e Dalmatie le 5 mars 1809.

Aide-major à la même armée le 9 août 1812.

Au commencement de 1813, lorsque l'Autriche reprend possession de la Dalmatie et des provinces Illyriennes, Brault passe au corps d'Observation de l'Italie le 15 janvier 1813.

Major à la Grande Armée le 1 mai 1813 au 12ème corps.

Pendant la bataille de Bautzen 20-23 mai 1813 alors que l'ambulance d'avant-garde décimée par le feu de l'ennemi, est contrainte de se replier, il reste le dernier pour assurer l'évacuation de plus de cinq cents blessés et se fait remarquer par le général Lauriston qui lui promet de signaler sa conduite à l'Empereur (Baland).

Le 6 septembre 1813, il prend part à Intterback en Saxze où l'armée ayant été mise en déroute, sur les 5 heure du soir, l'ennemi fond sur l'ambulance à laquelle Brault est employé et prend des chevaux que gardait son domestique.

Il participe à la campagne de 1814 et après le retour de Napoléon aux Tuileries, il est attaché le 11 avril 1815 à la brillante division des Cuirassiers. Licencié le 16 août 1815.

Sous-aide-major à l'hôpital militaire du Val-de-Grâce le 14 février 1816 puis aide-major à l'hôpital militaire de Lille le 19 août 1818 puis de nouveau au Val-de-Grâce le 29 mai 1821.

Major au 2ème corps d'armée de réserve le 17 juin 1823.

Chevalier de la Légion d'honneur e 17 novembre 1823 et licencié le 14 décembre de cette même année.

Major démonstrateur à l'hôpital militaire de Strasbourg le 27 janvier 1824. Docteur en médecine de la faculté de Paris le 14 mai 1825. Démonstrateur à l'hôpital militaire de Metz le 25 juillet 1825. major 2ème professeur au même hôpital puis à celui du Val-de-Grâce le 7 juillet 1832. 1er professeur le 1 octobre 1832.

Principal 1er professeur au Val-de-Grâce le 17 décembre 1832.

Inspecteur membre du Conseil de Santé le 31 janvier 1840 il est admis à la retraite le 2 janvier 1851 à 65 ans.

 

BRODARD Charles-Alphonse (1791-1809) +

Né le 5 février 1791 à Paris d'un père maître drapier.

Élève en pharmacie, il fait sa demande d'intégration comme sous-aide début mai 1809.

Sa demande est acceptée et il est nommé sous-aide à l'armée d'Allemagne provisoirement au corps d'armée commandé par le duc de Valmy, le 10 mai 1809.

Il décède le 13 novembre 1809 à l'hôpital de Arbeitshaus de Vienne par suite de fièvre à l'âge de 18 ans. Sa carrière militaire n'aura été que de 8 mois.

Ses effets sont vendus par le commissaires des guerres Giraudon, pour 395 florins (procès verbal du 12 décembre 1809) en présence du pharmacien major Seignes.

BRUNOY Auguste-Célestin-Joseph

Fils aîné de Sabin-Joseph Brunoy.

Major durant la campagne de Russie, il est atteint du typhus et reste malade à Wilna, le 9 décembre 1812.

Grâce aux soins assidus de son père pharmacien en chef de la Grande Armée, il échappe à la maladie.